Les Begonia ( famille des Begoniaceae ) sont en réalité des plantes vivaces de serre tempérée, mais les espèces gracilis et semperflorens sont couramment cultivées comme plantes annuelles, largement utilisées en parterres, vasques et bacs. De nombreuses autres espèces sont cultivées pour leur feuillage décoratif et utilisées comme plantes d’appartement ( Rex, Fuchsioides, Iron Cross…) ou pour leurs fleurs, utilisées comme ‘’ potées ‘’ ( tubéreux, frutescents…).

Description :

Le bégonia semperflorens est une plante herbacée d’environ 15 à 35 cm de hauteur ( selon qu’il soit nain ou non ) poussant en touffe de tiges charnues et ramifiées portant des feuilles arrondies, charnues et souvent cireuses d’environ 5 cm de longueur lorsqu’elles sont adultes.

La couleur des feuilles varie du vert clair au pourpre en fonction des variétés.

Les fleurs sont à l’origine simples, mais il existe des hybrides doubles ; leur couleur varie en fonction des variétés, elles peuvent être blanches, roses ou rouges.

Parmi les variétés les plus cultivées pour plantations annuelles, on trouve les B.s. 'Red Ascot', les B.s. 'Organdy', les B.s. 'Roi des massifs', 'Tapis de neige', cultivars 'Olympias' etc.

Multiplication :

Dans la plupart des cas, on multiplie le bégonia semperflorens par semis ( c’est cette technique que nous allons principalement développer ici ), cependant, certaines variétés ne produisent pas de graines ( fleurs doubles ) et il est donc nécessaire de les bouturer ( Triomphe du belvédère ).

De nos jours, les horticulteurs achètent essentiellement des graines F1 qui donnent des plantes magnifiques et régulières tout en demandant peu d’opérations culturales et de traitements anti-parasitaires.

Particularités :

La graine du bégonia semperflorens est minuscule : environ 65000 par gr ; pour cette raison, les semences sont vendues dans de petites ampoules d’environ 1000 ou ou 2000 ou encore 10 000  graines (8 à 10 € les 1000 ). On les trouve aussi sous la forme de graines enrobées ( pills ) pour semis mécanique ou manuel plus aisé.

Les fleurs sont unisexuées et généralement, la plante est monoïque ( 2f et 5m par grappe ).

Le bégonia se complait dans les parterres exposés mi-ombre et ombre ; il supporte mal le plein sud, le soleil trop fort et trop direct pouvant lui occasionner de graves brûlures.

Le bégonia semperflorens peut supporter de courtes périodes de sécheresse.

La plupart des bégonias cultivés chez nous sont originaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du sud.

Les bégonias font partie de la famille des bégoniacées ( Begoniaceae ).

Culture du bégonia semperflorens :

Semer en janvier ( mélanger les semences avec du sable blanc afin de les disposer de façon homogène ) à la volée dans des terrines remplies de terre de bruyère ( ou de tourbe TKS1 à laquelle vous ajoutez 10% de sable de rhin ) bien tamisée en surface et désinfectée soit chimiquement ( thirame ), soit à la vapeur au stérilo ( 70° pdt 10 minutes ) ; arroser les terrines par trempage ( et non à l’arrosoir ). Ne pas recouvrir les graines de terre.

On peut également arroser la terrine préparée avec de l’eau bouillante ½ heure avant le semis, cela désinfecte également la terrine elle-même.

La densité de semis est d’environ 1/65 ème de gramme ( 1000 graines ) pour une terrine de 35 x 45 cm.

Disposer les terrines semées sur chaleur de fond ( 23-25 °) dans une serre chaude et les couvrir d’une vitre que l’on retournera matin et soir afin d’éviter les problèmes de condensation ; protéger celles-ci des rayons directs du soleil ( par un ombrage de toile ), surtout lors de la levée.

On n’arrosera plus jusqu’à la levée et on laissera la vitre fermée.

Après la levée des graines ( environ 8-10 jours ), on soulèvera la vitre de 5mm( on aura pris soin de laisser un bord suffisant lors de la préparation de la terrine afin que les jeunes plantules ne touchent pas la vitre ).

Idéalement, apporter 16 heures de lumière à 6000 lux dès le 10ème jour et ce pendant 3 semaines.

A partir de la levée complète, descendre la température à 18-20° C.

Enlever la vitre apres 20 jours et dès ce moment, bien surveiller l'arrosage.

Lorsque les jeunes plantules ont deux vrais feuilles ( après environ 1 mois ), les repiquer en terrines de terre de bruyère à 1 cm de distance ( environ 300 plantes par terrine de 35x45 ) ou en alvéoles de 300 loges.

Vers le 15 mars, empoter les plantes isolément en pots de 8 cm de diam. ou en multipots dans de la tourbe TKS 2 ( tourbe améliorée à Ph 5,5-6 ) ; disposer les pots de manière à ce que les plantes ne se touchent pas ( 120 plantes au m2 ).

Arroser modérément et ombrer légèrement ( 30 % ) : pas trop sinon les plantes filent.

Ne pas pincer, la première fleur agit comme un pincement et la tige qui la porte se ramifie, de plus, les variétés hybrides actuelles se comportent très bien sans pincement.

Parfois, la végétation ralentit vers la mi-avril, dans ce cas, on apportera un engrais liquide 10-50-10 une fois.

Les bégonias seront vendus à partir du 15 mai.

Soins culturaux :

• Eviter que les plantes ne se touchent.
• Tenir la culture propre ( pas d’adventices ).
• Utiliser des substrats et containers désinfectés.
• Aérer quand la température extérieure le permet.
• Le bégonia est sensible à la fonte des semis en début de culture, on a remarqué qu’un éclairement artificiel de 14 à 16 heures  dès le huitième jour de culture ( germination ) à l’aide de tubes phytor et ce jusqu’en mai protège efficacement de la plupart des parasites, cela augmente sensiblement le prix de revient de la culture.
• Arroser suffisamment mais jamais trop.
• Eviter les rayons directs du soleil.

Problèmes possibles en cours de culture :

• Fonte des semis : nous l’avons déjà dit, le bégonia est sensible à la fonte des semis, c’est une maladie provoquée par un champignon ( le pythium ) qui se développe au niveau du sol et attaque les collets des jeunes plantules qui se couchent et pourrissent ; généralement on observe une nécrose à l’endroit ou la tigelle est pliée. Lorsque le pythium attaque, il est bien difficile de traiter tant il évolue vite, on peut éventuellement traiter la zone atteinte de la terrine en brûlant le sol au chalumeau, puis en traitant l’ensemble de la culture avec un fongicide puissant ( thirame ) ; mais le meilleur moyen de lutter contre la fonte est la prévention : utiliser des graines de qualité et désinfectées ; utiliser des substrats et terrines désinfectés ( voir semis ) ; bien retourner les vitres matin et soir ; les soulever dès le 8^ème  jour afin d’aérer ; ne pas arroser trop ; éventuellement apporter un éclairage phytor ( ou autre tube horticole ) de 14 à 16 heures dès le 8^ème jour. 

• Pucerons : bien que généralement peu sensible aux attaques d’insectes, il est possible que le Begonia semperflorens soit attaqué par un petit puceron vert ; sa présence se remarque principalement par la déformation des feuilles qui se nécrosent et se recroquevillent. La lutte est assez simple : soit chimique avec du pirimicarb ( autorisé en lutte intégrée ), soit biologique avec des larves de coccinelles ( la lutte bio fonctionne bien en grande culture, mais très mal en petite culture ).

• Anguillules : les anguillules sont de petits vers microscopiques ( nématodes ) qui attaquent généralement les racines ( mais il en existe qui parasitent les tiges ou les feuilles ), les symptômes se manifestent par un flétrissement complet de la plante, et un arrêt subit de sa végétation, de plus, il n’est pas rare que ces nématodes soient porteurs de virus. Les bégonias semperflorens peuvent faire les frais de ces parasites, cependant, si l’on utilise des terreaux et containers désinfectés, l’attaque est presque impossible. La lutte contre ces parasites ne peut être que chimique avec des produits extrêmement toxiques, il vaut donc mieux désinfecter…

•  Botrytis : également appelé ‘’ pourriture grise ‘’, le botrytis est une maladie provoquée par un champignon ( souvent le botrytis cinerea ) ; elle se caractérise par la pourriture des organes atteints ( feuilles et parfois fleurs ) qui se recouvrent ensuite d’une poussière grise abondante. En règle générale, ce champignon attaque lorsque l’humidité est élevée et la température trop basse ( 15-16 °), dans un milieu confiné ( plantes trop serrées ). De nombreux fongicides sont en mesure de combattre cette maladie si elle est détectée à temps, mais ici encore, la désinfection, l’apport de lumière artificielle et la propreté et la bonne disposition ( aérée ) de la culture sont les meilleurs moyens de lutte.

Ne pas utiliser de produits fongicides à base de cuivre car ces produits inhibent le développement des racines chez le Begonia !

Autres : Il est possible que la culture soit attaquée par des parasites fréquents comme les cochenilles ou les aleurodes, ou encore les thrips, mais cela est relativement rare ( voir Pelargonium ).

BOUTURAGE

Si par exemple, pour sauver une variété rare, vous êtes amené à la bouturer, pratiquez des boutures de tête dans un bon terreau semis-bouturage identique à celui conseillé pour le semis et disposez les boutures sur chaleur de fond à 20° C jusqu'à l'enracinement.

ATTENTION : Il ne faut pas utiliser de tiges déjà induites à fleurir sans quoi vous n'obtiendrez que des plantes qui vont filer sans se ramifier et fleurir sans arrêt en bout de tige jusqu'à épuisement. Il faut donc n'utiliser que des pousses végétatives que vous obtiendrez en recepant les pieds mère.

 G.S.

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Les Viola ( pensées ) sont de petites herbacées de la famille des violacées ( Violaceae ).

Ce sont des bisannuelles ou vivaces, mais certaines nouvelles variétés hybrides se comportent comme des annuelles.

Les pensées sont très demandées à l'automne et au printemps pour la garniture des jardinières, vasques et compositions en parterres dans les villes et villages.

Description et particularités :

Les pensées aiment une situation bien dégagée, bien aérée ainsi qu'une bonne luminosité; trop d'ombre ou trop d'humidité ne leur convient pas car à l'origine, ce sont des plantes rudérales; elles demandent donc un sol bien drainé et craignent les températures trop élevées.

On cultive principalement deux grandes catégories de pensées :

Viola cornuta

Pensées à petites fleurs très prisées pour la garniture de jardinières et suspensions ainsi que comme plantes couvre-sol dans les parterres.

Elles sont indifférentes à la photopériode et de ce fait sont utilisables du début de l'automne au début de l'été suivant.

Viola wittrockiana

Pensées à grandes fleurs se divisant en trois principales catégories et offrant ainsi des possibilités de floraison presque toute l'année ( en combinant les variétés ).

- Des variétés très précoces qui peuvent fleurir dès septembre comme très tôt au printemps.

- Des variétés destinées à la culture ' normale ' qui, semées fin août, pourront fleurir en hiver et ce jusqu'à la fin du printemps.

- Des variétés tardives résistantes aux températures élevées de l'été et fleurissant de mai à septembre.

Il est donc primordial de bien choisir ses variétés et de plus, sachant que les variétés type ont souvent tendance à ' s'emballer '   ( filer ), il est préférable de privilégier les F1, beaucoup plus maîtrisables sans réducteurs de croissance.

De plus, de nombreuses variétés type ne peuvent germer au dessus de 18° C; pour les cultures en été, bien choisir les cultivars insensibles à ce paramètre !

Multiplication

Toujours par semis.

Pour les Viola cornuta, il y a environ 1200 graines par gramme contre 700 à 850 graines par gramme pour les wittrockiana.

Ces graines sont donc de taille relativement visible et le fait qu'elles sont de couleur claire, le semis est aisé et la répartition facile.

On répand environ 350 graines dans une terrine de 35x45 cm. 

Culture ' moderne '

NB : les producteurs de graines de Viola proposent de nombreuses variétés exigeant des impératifs culturaux très différents; il est primordial de consulter les fiches techniques de chacune afin d'adapter la culture. La culture moderne ci-dessous n'est possible qu'avec des variétés hybrides modernes.....(Leçon:hybridation).

Plus loin dans cet article, vous trouverez une culture plus classique.

Semer fin juin / début juillet les variétés précoces dont la vente s'effectue à partir de septembre et tôt au printemps.

Semer après le 15 août les variétés de culture normale qui passeront l'hiver en établissement et seront vendues pendant toute la saison printanière.

Terreau pour semis ( désinfecté ) d'un pH de 5.5 à 5.8 auquel on ajoute 20% de perlite. (Leçon : sol/pH)

Recouvrir les graines de 2mm de perlite fine ou de vermiculite petit calibre (leçon:terreaux).

La pensée à besoin de lumière pour germer, ces matériaux n'occultent pas les graines.

Arroser à la fine pomme avec de l'eau éventuellement additionnée d'un fongicide contre la Pythium.

Pour les variétés ordinaires, le semis est maintenu à une température de 15-16° C pendant 3 semaines, puis on descend ensuite à 12-15° C. Ce n'est pas toujours aisé en été; ces variétés se comporteront donc mieux en culture classique ( voir en fin d'article ).

Lorsque les semis ont 5-6 semaines, les empoter en pots de 8 dans un terreau pour annuelles d'un pH de 5.5 à 6.2 et les installer sur tablettes à raison de 125 plantes au m2; maintenir une température la plus basse possible sans toutefois descendre sous + 3° C ( à ce moment, nous sommes en octobre...).

Bien aérer la culture et arroser sans excès, cependant, ne jamais laisser les plantules se dessécher au risque de provoquer des malformations et des taches irréversibles.

Pour les variétés ou cultivars qui ont tendance à filer, apporter un réducteur de croissance ( ALAR, 3g par litre ) 15 jours après empotage, répéter ce traitement 2-3 fois à 8 jours d'intervalle et en tout cas, le stopper dès que la plante manifeste son désir de fleurir ( apparition des premiers boutons ).

L'ALAR doit être appliqué le soir et la culture traitée doit être protégée du soleil pendant 48 heures après l'application.

La culture sera maintenue à une température de 3-5° C  jusqu'en janvier.

Vers le 15 janvier, ' réveiller ' les plantes en remontant la température à 8-10° C et ce jusqu'à la floraison ouverte.

Si les plantes manifestent un manque de nourriture pendant cette période ( feuillage pâle ou jaune ), apporter 2-3 fois de l'engrais foliaire. Les pensées aiment une forte luminosité; si les journées étaient trop sombres, apporter un éclairage artificiel. Eviter les engrais granulés à forte concentration car les pensées supportent mal une salinité élevée. (leçon: terreau/salinité).

Eviter absolument les températures nocturnes trop élevées ( plus de 10° C ) et le stress hydrique ( soif ou trop ); ces deux problèmes entraînant des déformations et/ou décolorations graves du feuillage.

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Description

Salvia splendens est une plante de la famille des Labiatae ( Lamiaceae ) comme les autres sauges; elle est communément utilisée pour garnir les parterres d'annuelles, les mixed borders, vasques et autres fleurissements des jardins et des parcs.

La floraison se présente sous la forme de gros épis le plus souvent écarlates de mai-juin à octobre. La plante atteint une hauteur de 20 à 30 cm selon les variétés. Certaines firmes proposent des cultivars ( ou variétés ) de différentes couleurs comme le blanc, rose, saumon, orange, violet et même bicolore; cependant, le rouge écarlate reste le maître achat.

Multiplication

Se fait pratiquement toujours par semis ( on trouve entre 250 et 300 graines par gramme ), mais il est cependant possible de bouturer ( têtes herbacées ).

On effectue le semis entre janvier et fin mars à une température de 22° C sur un substrat de semis bien drainé et désinfecté. Recouvrir les graines d'une fine couche de perlite fine.

Lorsque la germination à eu lieu, après environ 15 jours, descendre la température à 18-20 °C.

Culture et soins particuliers

A l'age de 1 mois, les plantes seront empotées en pots de 8-8,5 ou en alvéoles de 8x8 cm dans un terreau pour annuelles d'un pH situé entre 5,5 et 6,5. Maintenir la culture à 18° C.

Il s'écoulera 3 mois entre le semis et la floraison; les 15 derniers jours de la culture, abaisser la t° à 14 °C.

Il n'est pas rare de voir s'emballer la culture ( les plantes filent ) lorsque la saison est particulièrement sombre; on apportera donc un traitement à l' ALAR 85 en cours de croissance à la dose de 3gr par litre d'eau. N'oublions pas que lors d'un traitement  avec un réducteur, il est nécessaire d'ombrer les plantes pendant 24 heure; de plus, le traitement doit avoir lieu le soir !

Si l'on veut éviter l'utilisation d'un réducteur, il faut varier légèrement la culture expliquée ci-dessus:

Semer tôt ( avec un traitement ALAR 85, on peut semer entre le 1 et le 15  février pour obtenir une floraison entre le 1 et le 15 mai; sans traitement, il faudra pincer, ce qui va reculer la floraison, il faut donc impérativement semer en janvier ).

De plus, le pincement provoquant des plantes plus trapues, il est également nécessaire d'empoter en pots de 9,5-10 cm de diamètre.

Arrêter les pincements suffisamment tôt que pour avoir des fleurs au 15 mai !

Cette méthode sans réducteur comporte les désavantages de consommer plus de terreau ( pots plus grands ) et de chauffage ( culture plus hâtive ) et l'avantage d'obtenir des plantes plus trapues et ramifiées.

On cultive environ 100 plantes au m2.

Le bouturage

Comme nous l'avons dit, Salvia splendens peut aussi se multiplier par bouturage : boutures de tête à l'étouffée sur chaleur de fond 20°C dans de la tourbe sableuse.

La reprise est facile et rapide, la floraison est également plus précoce; cependant, afin de bénéficier de suffisamment de pousses, il est nécessaire de cultiver des pieds-mère au préalable en pots de 15, dans un terreau riche à une température de 15-16° et idéalement exposés à la lumière artificielle ( 16 heures de jour pendant au moins 1 mois ).

Pour ces raisons, ce choix est relativement rare !

Conseils pour l'installation dans les parterres

On installe les Salvia à une distance de 20x20 cm dans un sol bien drainé et humifère, si possible à un endroit bien lumineux.

En cours de saison ( moitié de l'été ), certaines fleurs vont commencer à faner; en les retaillant juste sous la base de l'épi, il y a de fortes chances de voir apparaître une seconde floraison.

Ennemis potentiels

Hormis les insectes classiques amateurs d'annuelles comme les pucerons, aleurodes et chenilles, les Salvia ont peu d'ennemis.

On utilisera cependant des terreaux et terrines désinfectés lors du semis afin d'éviter la fonte; pour la même raison, on ne compactera pas trop les terrines de semis.

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